mardi, 21 novembre 2023 18:49

Les implications fiscales liées à l'investissement dans des actions internationales

Les implications fiscales Les implications fiscales fot: pexels

Lorsqu'il s'agit d'investir dans des actions internationales, il est essentiel de prendre en compte les implications fiscales qui peuvent découler de ces investissements. Chaque pays possède ses propres règles fiscales, ce qui peut rendre la situation complexe et entraîner des charges fiscales importantes pour les investisseurs.

Taux d'imposition sur les dividendes, gains en capital et intérêts 

Une considération fiscale majeure est celle des taux d'imposition appliqués aux dividendes, gains en capital et intérêts gagnés grâce à l'investissement dans des actions internationales. Selon le pays où se trouve l'action et le résident fiscal de l'investisseur, ces taux peuvent varier substantiellement. Les dividendes sont souvent soumis à un prélèvement à la source dans le pays d'origine de l'action. Ce taux de prélèvement à la source peut différer grandement d'un pays à l'autre, avec certains pays ne prélevant aucun impôt sur les dividendes étrangers et d'autres imposant des taux pouvant atteindre 30% ou plus. Les gains en capital réalisés sur la vente d'actions internationales peuvent également être soumis à l'imposition, mais cela dépendra largement du pays où se trouve l'action et de la résidence fiscale de l'investisseur. Enfin, les intérêts générés par l'investissement dans des actions internationales sont également susceptibles d'être imposés. Comme pour les dividendes et les gains en capital, les règles fiscales entourant l'imposition des intérêts varient d'un pays à l'autre. Si vous avez des doutes sur ces questions, des plateformes de trading en ligne telles que Saxo banque sont là pour vous faciliter la gestion. 

Conventions fiscales internationales : un moyen de réduire l'impôt 

Afin de faciliter le commerce international et les investissements transfrontaliers, de nombreux pays ont signé des conventions fiscales bilatérales entre eux. Ces accords établissent souvent un barème d'imposition réduit sur certains types de revenus, tels que les dividendes, les intérêts et les gains en capital, pour les investisseurs non-résidents. Cela peut permettre de réduire considérablement la charge fiscale globale résultant de l'investissement dans des actions internationales. 

Utiliser des véhicules d'investissement spécifiques 

Pour faciliter la gestion des implications fiscales liées à l'investissement dans des actions internationales, certains investisseurs optent pour des véhicules d'investissement spécifiques, tels que les fonds mutuels internationaux ou les ETF (fonds négociés en bourse). Ces produits permettent aux investisseurs d'accéder à un large éventail d'actions internationales sans avoir à gérer individuellement la fiscalité de chaque action. Les fonds mutuels internationaux sont des portefeuilles diversifiés d'actions internationales, gérés par une société de gestion d'actifs professionnelle. En achetant des parts dans un tel fonds, les investisseurs peuvent bénéficier de l'expertise des gérants de fonds tout en ayant accès à une diversification géographique et sectorielle. La fiscalité du fonds est généralement prise en charge par la société de gestion. Semblables aux fonds mutuels, les ETF sont également des portefeuilles diversifiés d'actions internationales. Toutefois, ils se distinguent par le fait qu'ils sont négociés sur une bourse, ce qui permet aux investisseurs d'acheter et de vendre des parts plus facilement et souvent à un coût moindre que pour les fonds mutuels. Les ETF peuvent également simplifier la gestion fiscale, car ils passent généralement en revue et ajustent leur portefeuille en fonction des règles fiscales applicables dans les différents pays où ils sont investis.